La FIAT / BERTONE X 1/9 en quelques mots (page 2/2)
Suspensions, direction, freinage
Dès ses débuts, la X 1/9 est munie d’une suspension à 4 roues indépendantes (à l’avant : jambes élastiques type MacPherson avec levier transversal inférieur oblique et une barre de poussée longitudinale ; à l’arrière une suspension type MacPherson avec levier triangulaire transversal inférieur et bras auxiliaire réglable).
Le freinage est assuré par quatre disques. S’il n’est pas assisté, il n’en demeure pas moins efficace et endurant. Les plaquettes de frein (surtout les plaquettes avant) ont tendance à s’user rapidement.
La direction à crémaillère n’est pas assistée non plus, mais cela n’est pas dramatique. Trois tours de volants sont nécessaires de butée à butée.
La X 1/9 est ainsi une voiture très agréable à conduire, et même amusante : le moteur monte vite en régime et la tenue de route est exemplaire.
Châssis, carrosserie
La X 1/9 dispose d’une carrosserie monocoque autoportante. Répondant aux normes de sécurité américaines (les plus sévères, à l’époque ! Une X 1/9 martyre a récemment été crashée par l’organisme Euro-NCAP et a reçu pas moins de 4 étoiles, ce qui est exceptionnel pour une voiture de plus de trente ans !), la structure est particulièrement rigide et munie de zones de déformation programmée.
Comme la plupart des carrosseries de l’époque, celle de la X 1/9 est assez sensible à la rouille. A partir de 1983, grâce à de meilleurs aciers et à une protection accrue, le modèle construit par Bertone devient moins sensible. Il faudra néanmoins surveiller : la baie de pare-brise, les bas de caisse, les bas de portes et le fonds de la malle arrière. Les trous d’évacuation d’eau (deux de chaque côté, dans les bas de caisse, ainsi que dans le compartiment moteur) ne doivent pas être bouchés.
Les coloris disponibles furent très nombreux et, vu la longue carrière de l’X 1/9, ont évolué en fonction des modes du moment. Les années 80 ont vu des versions bicolores du plus bel effet.
Grâce à l’architecture au moteur central, la voiture est équipée de deux coffres, l’un à l’avant (155 litres) et l’autre derrière le moteur (125 litres). Ainsi munie, il est parfaitement imaginable de partir en vacances à deux en X 1/9 (ah ! la « dolce vita » sur les petites routes italiennes !)…
Le toit amovible (Targa) a très bien été étudié. Il se loge, sans trop de mal ni de manipulations, dans le coffre avant, sans empiéter sur son contenu.
Intérieur, équipements
Au fil des années, l’équipement s’est enrichi pour devenir très complet (vitres électriques, climatisation, cuir, …). Cela d’autant que la X 1/9 a été déclinée dans un très grand nombre de séries spéciales (Lido, VS, IN, Gran Finale…). Les versions Bertone (à partir de 1982) sont généralement mieux finies. A l’instar des coloris et équipements extérieurs, la décoration intérieure a évolué au fil des années (tissus, cuirs, coloris, …).
A l’origine, l’instrumentation de série était déjà assez complète : compte-tours, thermomètre d’eau, manomètre de pression d’huile… Le tableau de bord changera quelques fois pour devenir plus ergonomique, les sièges (en skaï ou en tissu) seront inclinables… Notons la curieuse disposition du compte-tours qui (à partir de 1980) tournera « à l’envers » afin que la zone rouge soit plus visible (sinon, elle était cachée par la jante du volant).
Cote, entretien
En Belgique, la X 1/9 se fait plutôt rare. Sa cote est donc relativement haute pour une FIAT. Une 1.300 cm³ en bon état se négocie aux alentours de 4.000 € ; une FIAT X1/9 1.500 cm³ peut atteindre 5.000 € ; et une Bertone X 1/9 de 6.000 à 7.000 € selon l’année et la version (VS, IN…).
L’entretien courant est très simple et peut être effectué par un bon mécanicien amateur : vidange annuelle (préférez l’huile minérale) ou des 10.000 km ; vidange des liquides de refroidissement et de
frein tous les 2 ans ou 40.000 km ; courroie de distribution tous les 5 ans ou 40.000 km…
Les pièces mécaniques se trouvent assez facilement et à des prix raisonnables (échappement, embrayage, freins, suspension, bougies, courroie de distribution, …). Les pièces plus spécifiques sont par contre plus difficiles à trouver (notamment pour la carrosserie, les phares), surtout en Belgique. Les prix sont, ici, plus élevés.
Veillez à bien entretenir la carrosserie pour prévenir la corrosion (lavage, protection par polish deux fois par an), et à effectuer un contrôle du châssis et des bas de caisse. tection par polish deux fois par an), et à effectuer un contrôle du châssis et des bas de caisse.
Suspensions, direction, freinage
Dès ses débuts, la X 1/9 est munie d’une suspension à 4 roues indépendantes (à l’avant : jambes élastiques type MacPherson avec levier transversal inférieur oblique et une barre de poussée longitudinale ; à l’arrière une suspension type MacPherson avec levier triangulaire transversal inférieur et bras auxiliaire réglable).
Le freinage est assuré par quatre disques. S’il n’est pas assisté, il n’en demeure pas moins efficace et endurant. Les plaquettes de frein (surtout les plaquettes avant) ont tendance à s’user rapidement.
La direction à crémaillère n’est pas assistée non plus, mais cela n’est pas dramatique. Trois tours de volants sont nécessaires de butée à butée.
La X 1/9 est ainsi une voiture très agréable à conduire, et même amusante : le moteur monte vite en régime et la tenue de route est exemplaire.
Châssis, carrosserie
La X 1/9 dispose d’une carrosserie monocoque autoportante. Répondant aux normes de sécurité américaines (les plus sévères, à l’époque ! Une X 1/9 martyre a récemment été crashée par l’organisme Euro-NCAP et a reçu pas moins de 4 étoiles, ce qui est exceptionnel pour une voiture de plus de trente ans !), la structure est particulièrement rigide et munie de zones de déformation programmée.
Comme la plupart des carrosseries de l’époque, celle de la X 1/9 est assez sensible à la rouille. A partir de 1983, grâce à de meilleurs aciers et à une protection accrue, le modèle construit par Bertone devient moins sensible. Il faudra néanmoins surveiller : la baie de pare-brise, les bas de caisse, les bas de portes et le fonds de la malle arrière. Les trous d’évacuation d’eau (deux de chaque côté, dans les bas de caisse, ainsi que dans le compartiment moteur) ne doivent pas être bouchés.
Les coloris disponibles furent très nombreux et, vu la longue carrière de l’X 1/9, ont évolué en fonction des modes du moment. Les années 80 ont vu des versions bicolores du plus bel effet.
Grâce à l’architecture au moteur central, la voiture est équipée de deux coffres, l’un à l’avant (155 litres) et l’autre derrière le moteur (125 litres). Ainsi munie, il est parfaitement imaginable de partir en vacances à deux en X 1/9 (ah ! la « dolce vita » sur les petites routes italiennes !)…
Le toit amovible (Targa) a très bien été étudié. Il se loge, sans trop de mal ni de manipulations, dans le coffre avant, sans empiéter sur son contenu.
Intérieur, équipements
Au fil des années, l’équipement s’est enrichi pour devenir très complet (vitres électriques, climatisation, cuir, …). Cela d’autant que la X 1/9 a été déclinée dans un très grand nombre de séries spéciales (Lido, VS, IN, Gran Finale…). Les versions Bertone (à partir de 1982) sont généralement mieux finies. A l’instar des coloris et équipements extérieurs, la décoration intérieure a évolué au fil des années (tissus, cuirs, coloris, …).
A l’origine, l’instrumentation de série était déjà assez complète : compte-tours, thermomètre d’eau, manomètre de pression d’huile… Le tableau de bord changera quelques fois pour devenir plus ergonomique, les sièges (en skaï ou en tissu) seront inclinables… Notons la curieuse disposition du compte-tours qui (à partir de 1980) tournera « à l’envers » afin que la zone rouge soit plus visible (sinon, elle était cachée par la jante du volant).
Cote, entretien
En Belgique, la X 1/9 se fait plutôt rare. Sa cote est donc relativement haute pour une FIAT. Une 1.300 cm³ en bon état se négocie aux alentours de 4.000 € ; une FIAT X1/9 1.500 cm³ peut atteindre 5.000 € ; et une Bertone X 1/9 de 6.000 à 7.000 € selon l’année et la version (VS, IN…).
L’entretien courant est très simple et peut être effectué par un bon mécanicien amateur : vidange annuelle (préférez l’huile minérale) ou des 10.000 km ; vidange des liquides de refroidissement et de
frein tous les 2 ans ou 40.000 km ; courroie de distribution tous les 5 ans ou 40.000 km…
Les pièces mécaniques se trouvent assez facilement et à des prix raisonnables (échappement, embrayage, freins, suspension, bougies, courroie de distribution, …). Les pièces plus spécifiques sont par contre plus difficiles à trouver (notamment pour la carrosserie, les phares), surtout en Belgique. Les prix sont, ici, plus élevés.
Veillez à bien entretenir la carrosserie pour prévenir la corrosion (lavage, protection par polish deux fois par an), et à effectuer un contrôle du châssis et des bas de caisse. tection par polish deux fois par an), et à effectuer un contrôle du châssis et des bas de caisse.
